Plumiere

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Si nous mettions l'énergie en équation ?

Peut-être comme moi vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, lorsque vous vous promenez dans la nature, en dehors de vous, il n'y a pas le moindre signe de vie. Alors qu’il est évident qu'il y a nécéssairement, partout, plein d’animaux en train de guetter, qu’il s’agisse de renards, de chouettes, de biches… Même si vous voyez de temps à autre une empreinte sur le sol, vous n’entendez pas le moindre bruit, et avez beau guetter, vous n’entrevoyez pas le moindre mouvement, de quelque côté que vous regardiez.

Voilà la question qui tournait dans ma tête, pour la énième fois, alors que je jouais au petit chaperon rouge et traversais les bois à proximité de chez moi. C’est alors que je me suis arrêtée, comme le font les photographes animaliers. Oh ! pas longtemps, juste deux minutes. Et le miracle s’est produit.

Lorsque vous arrêtez votre progression et votre marche rythmée, c’est comme si tout d’un coup, la nature qui vous entoure prenait vie, s’éveillait. Levez les yeux vers le ciel, et vous verrez que la plus petite brise ou le plus léger vent fait osciller les cimes des arbres. Tendez l’oreille, et vous percevrez les piaillements des oiseaux, de tous les côtés. Vous verrez peut-être même la buse, en train de voler sur place et de fixer sa proie.

 

buse.jpg

 

Ce qui m’amena à une réflexion étrange. Vous avez peut-être déjà entendu la maxime suivante : « la somme des vices est une constante ». L’histoire ne dit pas s’il s’agit de la somme par individu, et dans ce cas, si elle est équivalente pour tous les individus ou propre à chacun- ou s’il s’agit de la somme globale pour tous les individus, ce qui n’est pas tout à fait la même chose, vous en conviendrez.

Sur la base de cette maxime, j’en suis venue à me poser la question suivante : les mouvements n’étant que de l’énergie, la somme de toute l’énergie présente ne pouvait-elle pas également être une constante ? Je m’explique : tant que je suis en mouvement, rien autour de moi ne semble bouger. Dès que je m’arrête -donc que je ne dégage plus d’énergie, tout s’anime autour de moi. Comme si la somme totale des mouvements, donc de l’énergie dégagée, était constante.

Qu’en penserait notre cher ami Einstein ?

Tandis que je progressais lentement à travers les bois, un bruit et une forme en mouvement attirèrent mon attention. Instinctivement je m’arrêtais pour regarder. Quelle ne fut pas ma surprise, et également ma plus grande joie– de voir une harde de biches traverser le chemin en direction du champ en contre-bas.

 

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Ma théorie semblait se confirmer : lorsque je m’arrêtais, mon énergie devenait nulle, mais d’autres animaux se mettaient en mouvement, leur énergie remplaçait la mienne. Quant à dire que mon énergie lorsque je marche équivaut à celle d’une harde de biches en train de courir… c’est peut-être un petit peu exagéré.

Là où la théorie sembla littéralement voler en éclats, c’est lorsque les biches, hors d’atteinte, s’arrêtèrent toutes dans le champ et m’observèrent. Je me tenais immobile à les regarder, elles étaient immobiles en train de se demander si j’allais les poursuivre ou pas. Aucun mouvement d’aucun côté – la somme totale d'énergie dégagée était nulle.

Et puis, je tentai un mouvement pour les prendre en photo, elles étaient trop loin, je voulus me rapprocher. J’étais en train de créer de l’énergie, et ne voilà-t-il pas qu’elles firent de même : elles reprirent leur course de plus belle, cette fois-ci pour s’enfuir totalement hors de ma vue. Leur énergie s’était ajoutée à la mienne, mettant à terre la validité de ma théorie précédemment énoncée.

À moins, me dis-je, qu’il ne faille ajouter une variable dans mon équation ? Peut-être le danger, la menace, le risque, avaient-ils une influence et cette variable devait-elle être intégrée en tant que paramètre ?

L’idée me semblait assez correcte : toute menace provoque un mouvement d’éloignement, de rejet, accumulant en quelque sorte de l’énergie négative. D’un autre côté, tout sentiment positif provoque un mouvement de rapprochement, et une augmentation, voire une démultiplication de l’énergie positive.

Faisons confiance à nos scientifiques pour mettre tout cela en équation. Ils ont encore un peu de mal avec toutes ces théories sur l’énergie, car ils sont incapables -pour l’instant- de les expliquer. Le fait qu’ils ne se servent que de l’hémisphère gauche de leur cerveau les ralentit dans leur progression, mais ce sont des personnes consciencieuses, emplies du désir de faire progresser la science, et elles finiront pas y arriver Bisou  Encourageons-les !

 

En conclusion, je reviens – encore et toujours – à ma petite chanson favorite qui résume parfaitement tout :

« And in the end, the love you take is equal to the love you make. »

Nous savons tous que l’amour n’est rien d’autre que de l’énergie- positive, cela va de soi !, et l’énergie que nous prenons est égale à l’énergie que nous créons. CQFD.



14/01/2017
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